
Le porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, a réagit face à la lettre de l’avocat Antoine Vey, de Sébastien Ajavon dénonçant un recul des libertés au Bénin et accusant la Justice d’être instrumentalisée pour éliminer toute voix dissonante.
À en croire Alain Orounla, « la juridiction acquitte si elle estime qu’il n’y a pas de charge, condamne quand elle estime le contraire. On n’a pas à enjoindre à une juridiction. Un avocat plaide, un avocat n’enjoint pas », a-t-til dit à l’endroit de l’avocat de Ajavon.
Dans un entretien accordé à Frissons FM, Alain Orounla explique que « ce n’est pas parce que la cause défendue n’a pas été favorablement accueillie, que l’on doit se soumettre aux injonctions. Les juridictions du Bénin comme les juridictions françaises jouissent d’une autonomie, d’une indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif et disent le droit en fonction des éléments du dossier. Donc il ne nous appartient pas de nous immiscer dans le processus de juridiction de jugement. De la même manière qu’il n’appartient pas à un plaideur d’enjoindre et de vouloir que les décisions d’une juridiction aillent dans un sens favorable à la cause que l’on plaide ».
Alain Orounla à l’endroit de l’avocat de Ajavon a fait savoir que « l’état de droit n’est pas un état d’anarchie, l’état de droit , ce n’est pas un état d’impunité »