
L’ancien président Boni Yayi a ordonné la radiation de sa plainte pour séquestration de 52 jours contre l’Etat béninois auprès de la Cour de justice de la CEDEAO.
Selon certaines informations, Boni Yayi s’est désisté dans l’affaire « violation des droits humains » ayant occasionné sa séquestration à domicile pour 52 jours. L’affaire qu’il a lui-même portée devant la Cour de justice de la Cedeao.
La juridiction devrait donner son verdict ce mercredi, mais le dossier a été classé, car le plaignant ne veut plus poursuivre l’affaire.
LES FAITS
Les faits remontent en 2019. Après les violences liées aux législatives, le domicile privé de Boni Yayi avait été encerclé par des forces de l’ordre pendant 52 jours. Soupçonné comme l’instigateur desdites violences, Boni Yayi avait non seulement été assigné à résidence surveillée, mais il a été auditionné par le juge d’instruction.
Estimant que ses droits ont été violés, il a saisi la Cour de justice de la Cedeao. Dans sa plainte, l’ancien président accusait l’Etat béninois d’avoir violé les articles 5 de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et l’article 1er de la convention des Nations Unies.