
Orel Guezo Alias Crisba, l’un des artistes confirmés de la musique urbaine, a révélé un lourd secret sur sa vie.
Dans une publication sur sa page Facebook, le concepteur de 229 Wéla, Crisba, est revenu sur un lourd secret, un aspect inconnu de sa vie.
Interrogé sur les raisons de sa prise apparente de poids, l’artiste n’avait plus d’autres choix que d’exposer ce qu’il vit au quotidien.
« J’entends souvent les gens me dire « CRISBA, tu prends trop de poids » « tu grossis trop, etc.… Mais ce que vous ne saviez pas, c’est que moi, je ne suis pas comme vous… Moi, si je maigris, je crève les gars… Je suis drépanocytaire… » a-t-il écrit sur sa page.
Un aspect important de sa vie qu’il a d’ailleurs mis en chanson à travers son tout dernier opus intitulé « NOU OUN WA DIE ». Dans un passage de cette chanson on peut entendre l’artiste dire « j’ai grandi en croyant que j’allais mourir à 18ans et ça fait 10ans que je ne suis pas mort à 18 ans ». Une façon pour lui de parler de son vécu et surtout de montrer qu’il est possible aujourd’hui de vivre de cette maladie génétique parfois méconnue.
La drépanocytose est une maladie génétique qui affecte les globules rouges, responsables du transport de l’oxygène dans le sang. Le plus souvent diagnostiquée à la naissance, elle se traduit par de l’anémie, une plus grande vulnérabilité aux infections et des crises douloureuses affectant divers organes. La drépanocytose peut entraîner des complications dont certaines sont potentiellement graves. Leur prévention repose sur une surveillance médicale rapprochée, en particulier chez les enfants.
La drépanocytose est une maladie chronique pour laquelle il n’existe pas, à l’heure actuelle, de guérison. Cependant, la pratique ciblée du dépistage de la drépanocytose à la naissance permet une prise en charge médicale précoce qui est la clef d’un meilleur pronostic et d’une qualité de vie préservée.