Les membres du gouvernement et les partenaires sociaux se sont rencontrer le mardi 13 mars. Une rencontre décisive puisque la dernière rencontre tenue le 22 février avait été plombée par les défalcations opérées sur les salaires du mois de février. Les centrales et confédérations syndicales avaient quitté la table des négociations exigeant la rétrocession des fonds défalqués à tous les travailleurs avant toute reprise de dialogue avec le gouvernement.
Mais cette fois, les négociations semblent avoir beaucoup évoluer. Puisque des échanges il ressort que les arrêtés d’application des statuts particulier des enseignants ont connu une légère amélioration. Toutefois, il revient à la base de décider de la conduite à tenir.
Au nombre des arrêtés, il a été convenu que la prime forfaitaire annuelle de craie est désormais de 5000 Fcfa au lieu de 4000 Fcfa ; la prime d’équipement et de documentation passe également de 5000 Fcfa à 7000 Fcfa l’an ; la prime vestimentaire passe à 16.000 Fcfa pour les agents de la catégorie A, 11.000 Fcfa pour ceux de la catégorie B et 8000 Fcfa pour ceux de la catégorie C. Quant à la prime de risque, elle est maintenue à 4000 Fcfa par mois. L’exonération des frais de scolarité pour les enfants d’enseignants est de 25.000 Fcfa.
Selon les secrétaires généraux, il y a une amélioration dans les propositions du gouvernement mais ils continuent d’exiger un relèvement à la hausse de quelques primes et promettent aller rendre compte à leur base avant de décider de la position à tenir. Toutefois, la rétrocession des salaires défalqués demeure toujours une question préjudicielle.