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Le feu, qui s’est déclaré dans la nuit du 29 au 30 septembre, est resté circonscrit à la salle du conseil municipal.
La piste criminelle est désormais privilégiée dans l’enquête sur l’incendie qui a touché dans la nuit du 29 au 30 septembre une partie du bâtiment de la mairie de Grenoble, a annoncé le parquet lundi 7 octobre.
Le rapport d’expertise du laboratoire de police scientifique de Lyon a conclu que l’incendie était « d’origine criminelle », un prélèvement effectué sur les lieux révélant « la présence de supercarburant », précise dans un communiqué le procureur de Grenoble, Eric Vaillant.
Le feu, qui s’est déclaré « vers 3 h 15 » le 30 septembre, est resté circonscrit à la salle du conseil municipal, refaite en 2015. Des fumées et des suies se sont propagées à des bureaux, des salles de réunion et jusqu’au bureau du maire Eric Piolle, mobilisant une centaine de pompiers. « S’attaquer à des chaises et à des tables ne nous fera pas perdre notre goût pour la démocratie, a déclaré le maire de Grenoble sur Twitter. Je condamne cet acte odieux et invite les Grenoblois à faire ce que nous faisons le mieux : rester nous-mêmes, fidèles aux valeurs qui nous unissent. »
« Supercarburant »
La piste criminelle avait été, dans un premier temps, exclue par le parquet, qui avait toutefois fini par ouvrir une enquête pour « destruction volontaire par incendie ».
Selon le rapport de la police scientifique, l’épandage du supercarburant a eu lieu « au niveau de l’accès central à la salle du conseil municipal ». Deux hypothèses sont évoquées : celle d’un incendiaire qui serait « parvenu à entrer dans la salle et à déverser du supercarburant à l’intérieur » ou bien un déversement « à l’intérieur du sas central » du bâtiment, le feu se propageant alors dans la salle du conseil par un écoulement de carburant sous la porte.
Depuis mars 2017, au moins douze feux criminels se sont produits dans la région de Grenoble.
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