L’opposition béninoise était ce lundi 18 février 2019 face à la presse pour se prononcer sur le processus électoral dans le cadre des élections législatives du 28 avril prochain. En présence des anciens chefs d’Etat, Boni Yayi et Nicéphore Soglo, ils ont exprimés leur inquiétude quant au nouveau code électoral et à la nouvelle charte des partis politiques qui ne semblent pas faciliter les inscriptions des candidatures.
Dans leur déclaration commune lue par l’ancien ministre démissionnaire, Candide Azannaï, l’opposition fustige les manœuvres peu orthodoxes qui seraient en cours pour entacher la crédibilité du scrutin et demande au gouvernement de « trouver les moyens de réunir la classe politique pour un amendement en procédure d’urgence du code électoral».
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L’opposition exige l’annulation d’introduction du certificat de conformité ; la délivrance sans délai des récépissés provisoires aux partis ayant régulièrement déposé leur dossier et la transparence autour du processus de délivrance du quitus fiscal.
Pour l’ancien président, Boni Yayi, « C’est bien que nous fassions partie des nations modernes où les citoyens s’acquittent de leurs impôts. Mais ce n’est pas un prétexte pour l’imposer aux citoyens à la veille des élections. »