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La commune de Sèmè-podji vient de perdre le projet de construction des infrastructures de Sèmè-City, la cité internationale de l’innovation et du savoir.
La Commune de Sèmè-podji vient d’être délaissé au profit de la commune de Ouidah pour abriter les infrastructures de Sèmè-City, la cité internationale de l’innovation et du savoir, voulue par le gouvernement.
« Initialement prévues pour être érigées sur un site de 189 ha dans la commune de Sèmè-Podji, les infrastructures de Sèmè-City le seront finalement sur un domaine de 336 ha dans la commune de Ouidah où l’espace nécessaire et convenable a été obtenu » renseigne le conseil des ministres de ce mercredi 22 décembre.
Le changement de site étant acté, le Conseil a autorisé le recours au cabinet qui avait été mandaté pour la réalisation des travaux préalables au démarrage des constructions. Celles-ci sont destinées à permettre à Sèmè-City de disposer de ses propres installations et d’accueillir de nouveaux partenaires d’envergure, pour développer des programmes plus ambitieux de formation, recherche et entrepreneuriat a expliqué le conseil des ministres qui précise que « les principaux points de modification induits par le changement de site qui en découlent s’inscrivent dans une logique d’optimisation de la programmation architecturale.
A la base, la Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir devait à court terme transformer la commune de Sèmè-Podji en une ville durable et intelligente. C’est désormais la commune de Ouidah qui bénéficiera de cet avantage majeur pour son développement.
Pour rappel, Sèmè-city se veut une ville intelligente qui vise à faire du Bénin le nouveau hub technologique pour le continent africain. Ce projet de smart city s’appuie sur trois piliers stratégiques à savoir : la formation, l’entrepreneuriat et la recherche (scientifique). Il doit permettre de « promouvoir l’émergence de centres d’excellence dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, favoriser l’éclosion de champions nationaux dans des domaines innovants, et améliorer ainsi l’employabilité des jeunes » qui forment aujourd’hui la majeure partie de la population, comme dans la plupart des pays africains.