
Les travaux de restitution des résultats de la deuxième édition de l’Inventaire Forestier National ont été lancé ce jeudi 29 septembre 2022 à Cotonou.
Après avoir parcouru 1990 placettes sur toute l’étendue du territoire national, les chefs de mission du projet de Renforcement des Capacités des Acteurs du Secteur de l’énergie du Bénin (RECASEB) ont jugé utile de présenter les principaux résultats de la deuxième édition de l’Inventaire Forestier National (INF).
Ayant pour objectif de renforcer les capacités de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses (DGEFC) et autres acteurs concernés par la prise en main des outils et livrable, cette édition de l’INF à connu l’implication de 10 experts locaux spéciaux dans les travaux de recherche ; d’analyse cartographique, quantitative et qualitative et du traitement statistique des données.
Pour Rémi Hefounme, DGEFC, cet exercice va permettre à l’administration forestière et à toutes les parties impliquées dans la gestion des ressources forestières de « disposer de données relatives à l’offre forestière ».
Ce deuxième inventaire est une activité décidée par le gouvernement et mise en œuvre par le ministère du cadre de vie et du développement durable à travers la DGEFC. Elle a connu plusieurs phases. La phase de préparation, la Phase de déroulement et la phase de restitution qui se poursuivra jusqu’à l’atelier de capitalisation de l’utilisation des données de l’Inventaire Forestier National 2 par les diverses parties prenantes.
Pour Cheikh Diakhate, Chef de mission de l’assistance technique de RECASEB, « à la suite de cet exercice, l’administration forestière et les autres acteurs disposeront d’un outil d’aide à la décision pour une gestion durable des ressources forestières au bénéfice des populations béninoises ». À l’en croire, cette activité est « l’une des 100 missions conduite par l’assistance technique de RECASEB depuis son démarrage en 2017 ». Il n’a donc pas manqué de remercier tous les acteurs qui sont impliqués dans la réalisation des travaux de l’inventaire.

Avec son objectif de gérer et de restaurer les forêts du monde, l’Union européenne à financer ce projet de RECASEB. Elle s’est engagée « en tant que structure responsable de la filière bois-énergie et à entamer l’actualisation de l’inventaire forestier National » a laissé entendre Pavlos Evangelidis, représentant de l’Union européenne.
Représentant le ministre de cadre de vie et du développement durable, Godjo Constant a, quant à lui exposé le bien-fondé et l’attachement du gouvernement aux ressources forestières. Selon lui, les ressources forestières ont une importance dans la vie de la société en ce sens où les forêts participent à l’équilibre écologique et à la préservation de la vie sur terre. « Les résultats qui seront présentés avec détails par les experts indiquent clairement un recul de nos formations forestières naturelles en faveur des formations des terres en jachère » a-t-il dit avant d’exprimer ses gratitudes aux experts, aux élus locaux et à l’Union européenne pour avoir soutenu le projet.
Il faut préciser que pour des raisons d’insécurité, les recherches au niveau du parc W et de la Pendjari n’ont pas été effectuées. Faut-il le rappeler, le dernier inventaire forestier National remonte en 2007.