
Reckya Madougou ne semble pas au mieux de sa forme depuis son incarcération à la prison civile de Missérété le 5 mars pour « financement du terrorisme ».
A en croire, l’Organisation des droits de l’Homme et des peuples (Odhp) et le Comité de soutien aux détenus et exilés politiques au Bénin (Csdep), l’ex-ministre, Reckya Madougou, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril dernier a été invalidée, serait privée de ses droits et ses conditions à la prison civile de Missérété seraient de plus en plus exécrables.
Selon des propos tenus par les responsables de ces organisations, et rapportés par Matin Libre, la cellule de Reckya Madougou aurait subi une perquisition dans sa cellule, le 15 avril dernier, au cours de laquelle, elle aurait été dépossédé de son frigo, de son ventilateur, de son poste radio et de son micro-onde.
« Pendant que d’autres détenus de la prison civile de Missérété peuvent utiliser le téléphone officiel pour appeler leurs avocats, elle n’en a pas droit » a précisé Françoise Sossou Holonou, Présidente du Csdep et membre de l’Odhp, selon qui, l’état de santé de Reckya Madougou serait dégradant et ses visites limitées à trois par semaine.
Il faut rappeler qu’il y a quelques jours, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, précisait qu’« une prison n’est pas un hôtel 5 étoiles ». A propos de la durée et du nombre des visites à Reckya Madougou qui ont été diminués, le ministre de la communication avait expliqué que ces mesures ont été prises en raison de la situation sanitaire due au coronavirus.