Une Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations vient d’être créée à la Présidence de la République afin de lutter convenablement contre la corruption et l’impunité en République du Bénin.
Selon le conseil des ministres de ce mercredi 19 janvier, la Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations a été créée au regard de la persistance au sein de certaines structures de l’administration publique des actes de corruption et de mauvaise gestion malgré les multiples actions entreprises pour lutter contre ces faits, les sanctions disciplinaires et les poursuites judiciaires qui en découlent.
» Aussi, le Gouvernement, dans sa détermination à lutter contre l’impunité aux fins de préserver les finances publiques, a-t-il pris de nouvelles mesures pour la détection des actes répréhensibles et leur poursuite, en soutien aux structures existantes et dans le respect des textes en vigueur » explique le conseil des ministres qui a marqué son accord pour la mise en place, à la présidence de la République, d’un dispositif central de recueil de plaintes et/ou de dénonciations à l’encontre de tout agent public, quel que soit son niveau de responsabilité.
Si d’après le conseil, « un tel dispositif permet également de renforcer la participation citoyenne au contrôle de la gestion des affaires publiques », ses principales attributions sont d’analyser les plaintes et dénonciations ainsi que les éléments de preuve fournis par les plaignants ou dénonciateurs ; d’inciter les citoyens à surveiller la reddition des comptes par les personnes investies d’une parcelle de responsabilité ; de mettre en place un mécanisme renforcé d’investigation sur les cas présumés de corruption ; de proposer les modalités de poursuite pour chaque cas et renseigner sur les suites données aux plaintes et dénonciations avérées.
C’est pourquoi, le Secrétaire général de la présidence de la République et le Coordonnateur du Bureau d’analyse et d’investigation ont été chargés de veiller à l’opérationnalisation de la Cellule.