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    CRIET : Claude Padonou de Média-Contact assigné pour Faux et Usage de Faux

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    Lancée depuis une quinzaine d’années au Bénin et spécialisé dans la Gestion de la relation clientèle externalisée pour de gros opérateurs de téléphonie mobile, la société Media Contact est dans la tourmente. Et pour cause. Son principal dirigeant le béninois Claude PADONOU est assigné devant la Cour de Répression des Infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Prochaine audience le lundi 21 Février 2022 à Porto-Novo.

    Les associés de Claude PADONOU dans la très juteuse affaire du Centre d’appels téléphoniques et de Gestion des relations avec les clients, Media Contact, sont en colère. Depuis le lancement de l’activité il y a un peu plus de 15 ans, alors que la Société Media contact s’est développée au fur et à mesure des exercices avec plusieurs milliards de Chiffres d’affaires et des résultats nets à faire rêver, le principal dirigeant n’a jamais rendu compte à ses associés ni convoqué régulièrement les réunions du Conseil d’Administration ni l’Assemblée Générale des actionnaires.

    Pourtant, quatre personnes physiques étaient au départ de la création de Media Contact en 2004 et le lancement de ses activités en 2005. Il s’agit bien sûr de Claude PADONOU lui-même, mais aussi de messieurs Janvier BALLE (désormais décédés et représenté par ses ayant-droits), Gabriel TOSSOU, Basile KOUGBLENOU et Edgard KPATINDE. Le capital de la société était de 400 Millions de Francs CFA au départ.

    Dès 2007, soit après deux ans d’exercices pleins, le chiffre d’affaires de la société était de 479 551 905 F CFA. Quelques années plus tard, le régime précédent dont Monsieur Claude PADONOU bénéficiait des faveurs a injecté deux milliards de francs CFA dans la société pour développer un projet favorable à l’insertion professionnelle et à l’emploi des jeunes. Une perspective dont les Béninois n’ont d’ailleurs pas vu l’impact sur le territoire national et le bénéfice pour les jeunes, alors même qu’il était question de créer une série d’agences dans les différents départements. Rien n’a été fait dans ce sens.

    Cependant en 2016, la société pouvait afficher, un total du bilan de 3.243.722.449 F CFA, un chiffre d’affaires de 2.6633.198.435 F CFA et un résultat net de 1.223.411. Il faut ajouter qu’au cours de cette période, la société Media contact bénéficiait de nombreux avantages fiscaux auprès de l’Etat béninois, à savoir, l’exonération de la TVA, l’exonération des impôts sur les sociétés, l’exonération de la patente, etc. et tout ceci sur plusieurs années.

    En dépit de ces importantes mannes financières Claude PADONOU gérait Media Contact comme une épicerie personnelle, selon les sources proches de l’entreprise. Jamais de compte rendu à ses coassociés, et co-administrateurs au sein de Média Contact Bénin S.A.
    Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir été alerté par le Commissaire aux comptes de l’entreprise sur ses obligations légales en tant que dirigeant de la Société, et sur les risques d’ordre judiciaire qu’il prenait au regard des textes juridiques de l’Organisation pour l’Harmonisation su Droit des Affaires en Afrique (OHADA).

    En dépit de ces rappels à l’ordre du cabinet d’expertise comptable, Claude PADONOU est allé encore plus loin dans la mauvaise gestion et dans l’abus de confiance vis-à-vis de ses partenaires. Car sans les consulter, sans organiser de rencontre statutaire, il a de manière fictive fourni à un notaire aujourd’hui en prison, pour un autre dossier, des compte-rendus d’assemblée générales fictives pour établir des actes de démission des autres membres du Conseil d’Administration et co-actionnaires ainsi que la cession de toutes leurs parts qui sont de l’ordre de 35%. Claude PADONOU étant dès le départ actionnaire à 65%. Claude PADONOU a donc éjecter ses co-actionnaires de l’entreprise sans leur accord pour pouvoir faire main-basse tout seul sur l’ensemble de la société.

    Le dirigeant de Media Contact a donc fait établir auprès du Notaire une autre répartition de capital en mettant comme nouveaux associés son épouse camerounaise (désormais ex) ainsi que leur fils étudiant en France. Il s’agit donc purement et simplement d’un délit de faux et usage de faux. Voire pire que ça.

    Devant la CRIET le Lundi prochain, 21 Février 2022, les principaux poursuivants, l’homme d’affaires Basile KOUGBLENOU et le Consultant international Edgard KPATINDE, qui constituent « la partie demanderesse » dans cette affaire devant la CRIET, réclament la condamnation et la réparation de ces préjudices au plan pénal, financier et moral.

    Il faut dire qu’au-delà d’une condamnation pour faux et usage de faux, et des dommages et intérêts susceptibles d’être requis contre le sieur Claude PADONOU, l’intéressé court aussi gravement le risque d’être poursuivi, dans un second temps, pour abus de biens sociaux pour avoir géré depuis plus de 15 ans la société Media Contact en très mauvais père de famille.

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