
Cinq (5) élèves ont été testés positifs à la Covid-19 au Togo depuis la reprise des cours le 15 juin 2020 dans les établissements scolaires.
C’est ce qu’a indiqué mercredi 24 juin 2020, la coordination nationale de gestion de la riposte contre la Covid-19, au cours de sa rencontre hebdomadaire avec la presse à Lomé et rapporté par Togo Actualité.
A en croire le Colonel Djibril Mohaman, premier responsable de cette coordination, il s’agit essentiellement des élèves qui viennent de pays voisins. « Les élèves qui viennent de l’étranger ont été testés et c’est parmi eux qu’on a enregistré quatre cas positifs et un cas qui est un cas contact parce que dans sa famille, ses parents ont été testés positifs à la Covid-19. Donc ces cas viennent de Cinkassé, de Mango et de Lomé au Togo », a-t-il expliqué.
Face à la presse, le coordonnateur a rassuré des mesures urgentes prises pour protéger les autres élèves contacts et continuer les tests sur les élèves arrivés au Togo de l’étranger pour effectuer la reprise des classes effective depuis le 15 juin. Pour lui, malgré une stabilisation dans les cas confirmés à la Covid-19, les togolais ne doivent pas baisser les bras dans le respect des mesures préventives édictées par le gouvernement togolais.
Dans la même journée du mercredi 24 juin, le pays a enregistré un nouveau décès à la Covid-19, portant à 14, le nombre total. Ainsi, à la date du 24 juin, le Togo affiche 583 cas confirmés, dont 177 cas actifs, 392 cas guéris et 14 décès.
Non-respect du port de masque au Togo : Bientôt des sanctions
A en croire, la coordination nationale de gestion de la riposte contre la Covid-19 au Togo, « les interpellations vont commencer dès la phase de sensibilisation achevée. La levée du couvre-feu ne doit être confondue à un arrêt des autres mesures. La levée du couvre-feu n’autorise pas l’enterrement avec des effectifs conséquents, ni les autres anciennes habitudes qui facilitent la propagation du virus ».
Face à eux donc, le code pénal sera appliqué avec des sanctions allant d’une peine d’emprisonnement de 1 à 6 mois à une amende de 100 000 à deux millions de FCfa.