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Existence légale des partis politiques : Les FCBE jugent « illégale et arbitraire » la démarche

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Les Forces Cauris pour un Benin Émergent (FCBE), n’entendent pas déroger aux nouvelles exigences du ministère de l’intérieur pour se mettre en règle vis à vis de la charte des partis politiques en vigueur.

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Selon Noureni Atchade, « La demande du Ministre SACCA Lafia, en plus d’être illégale et arbitraire, est une injure faite au parti. »
Pour ce parti politique dont le président d’honneur est l’ancien Président de la République, Boni Yayi, « Aucune loi de la République n’empêche tout fils ou toute fille de ce pays qui ne fait l’objet d’aucune condamnation par la justice, d’être membre d’un organe dirigeant d’un parti politique. »

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C’est pourquoi ils estiment au FCBE qu’accéder à cette exigence du ministère revient à renoncer à la présomption d’innocence, selon lequel toute personne, qui se voit reprocher une infraction, est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée.

Les FCBE refusent donc de procéder à un nouveau congrès pour se conformer aux exigences du Ministère.

LIRE LEUR DÉCLARATION 

DÉCLARATION DU PARTI FORCE CAURIS POUR UN BÉNIN ÉMERGENT (FCBE)

Mesdames et Messieurs de la presse
Militants et Sympathisants du Parti
Chers compatriotes,
Bienvenue et merci d’avoir répondu une fois encore à notre appel. Nous ne cesserons jamais de recourir à vous, chaque fois que le besoin se fera sentir.
Aujourd’hui, il sera question d’éclairer la lanterne de chacun sur la position de notre parti dans le débat politique en cours dans notre pays.
Mais avant d’aborder en long et en large le sujet à l’ordre du jour, le parti FCBE, par ma voix, tient à remercier et à féliciter ses militants et sympathisants pour leur soutien jamais marchandé, et pour le sérieux et la bravoure qui les ont toujours caractérisés quand il s’agit de défendre la démocratie et la cause du parti.
Aussi, le bureau exécutif salue-t-il le peuple béninois pour son attachement au parti FCBE, à l’Etat de droit et à la démocratie par laquelle jadis, il exerçait sans entrave sa souveraineté.
Mesdames et Messieurs,
Le parti FCBE n’est pas insensible au cri de cœur des populations. Vous savez tous comme moi que le militantisme est une forme d’engagement actif à une cause de nature politique défendant une idéologie. Le but de cet engagement étant de faire valoir le soutien du peuple à une plus grande échelle, le parti ne saurait pour quelque raison que ce soit, ignorer la volonté de la base.

Vous n’êtes pas sans savoir que le parti FCBE constitue l’opposition naturelle au régime dit de la rupture. Je ne vous apprends rien en vous disant que dans toute démocratie le parti qui perd les élections présidentielles est condamné à l’opposition au régime investi du pouvoir d’Etat. Cela participe à la vivification de la démocratie.
Ainsi, depuis l’avènement du pouvoir TALON jusqu’à ce jour, le parti FCBE est et demeure opposé à la gouvernance actuelle de notre pays. Le parti a donc pris une part active dans le combat pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. C’est la raison pour laquelle, à ce jour, il en paie le lourd tribut. Nous ne reviendrons pas sur les assassinats et enlèvements au quotidien de ses militants partout sur l’étendue du territoire national dont les plus en vue restent ceux de Cotonou, Kandi, Tchaourou, Savè, ces compatriotes qui ne réclament que le respect de leurs droits constitutionnellement reconnus.

Mesdames et Messieurs,
Le parti FCBE fera bientôt les formalités devant qui le Ministère de l’Intérieur, pour son enregistrement officiel en tant que parti d’opposition.

Pour ce qui concerne les observations du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique au parti FCBE, la position du parti est sans ambages et se décline en deux (02) points majeurs :
1. Les camarades qui ont maille à partir avec la justice
La demande du Ministre SACCA Lafia, en plus d’être illégal et arbitraire, est une injure faite au parti.
Aucune loi de la République n’empêche tout fils ou toute fille de ce pays qui ne fait l’objet d’aucune condamnation par la justice, d’être membre d’un organe dirigeant d’un parti politique.
Accéder à cette exigence revient à renoncer à la présomption d’innocence, principe selon lequel toute personne, qui se voit reprocher une infraction, est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée. Accéder à cette exigence revient également à donner le pouvoir au Ministre SACCA Lafia, de désigner qui peut être ou non, dirigeant du parti FCBE.
Le parti s’insurge contre cette énième violation de notre constitution du 11 décembre 1990 et des textes qui régissent la République.
Le parti condamne cette tendance à considérer les désidératas du Président Patrice TALON, comme lois de la République.
En conséquence, le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018.
2. L’organisation d’un nouveau congrès constitutif
Pour rappel, le 22 février 2019, à la suite de la notification de sa non-conformité au parti FCBE, nous avons, tous travaux cessant, organisé un congrès extraordinaire pour lever les observations faites par le Ministère de l’Intérieur. Et soixante-douze (72) heures plus tard, c’est-à-dire le 25 février, au cours de l’audience accordée à l’opposition, le Président Patrice TALON a, lui-même reconnu l’effort ô combien salutaire fourni par le parti FCBE en organisant en un temps record, un congrès extraordinaire aux fins de se plier aux injonctions du Ministère de l’Intérieur.
Malgré cette reconnaissance publique et malgré toutes les autres diligences accomplies par notre parti, le pouvoir du Président Patrice TALON s’est refusé de reconnaître à la FCBE, son existence juridique. Exiger aujourd’hui à ce même parti de retourner à un autre congrès pour je ne sais quelle raison, est une chicane de trop.

Mesdames et Messieurs,
Le parti FCBE n’ira pas au congrès et attend que conformément à l’article 22 de la charte des partis politiques en vigueur en République du Bénin qui dispose :
« Si à l’expiration d’un délai de deux (02) mois après le dépôt de la déclaration, aucune notification de conformité ou de non-conformité n’est parvenue au parti politique concerné, le dossier de déclaration administrative de constitution est réputée conforme à la loi »
le parti FCBE, disais-je, attend que le gouvernement respecte pour une fois, les textes de la République et atteste enfin que le parti est conforme aux nouveaux textes en vigueur.
Mesdames et Messieurs,
Pour finir, je vous donne lecture de la déclaration du parti FCBE devant le Président Patrice TALON, au cours de la rencontre du 15 juillet dernier au Palais de la Marina en ce qui concerne les conditions préalables à la participation du parti à tout dialogue politique.

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