Depuis hier, lundi 16 septembre, à nouveau l’école s’est éveillée. Mais si toutes les dispositions sont prises pour une année académique apaisée, quelques difficultés entravent la bonne marche des enseignements, notamment dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire.
Selon le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, au total, 14 700 écoles maternelles et primaires ont ouvert leurs portes, ce lundi 16 septembre dans le public comme dans le privé, soit 11 537 écoles primaires avec 7484 dans le public et 4153 dans le privé.
On estime à 2 607 909, le nombre d’écoliers dans le sous-secteur des Enseignements maternel et primaire, toutes catégories confondues, y compris les nouveaux qui seront inscrits pour le compte de cette année scolaire dont le nombre reste pour le moment difficile à connaître. Ainsi, 2 424 675 sont dans le primaire avec 1 760 426 dans le public et 664 249 dans le privé.
Dans le sous-secteur de l’enseignement maternel, on compte 183 234 à raison de 122 258 écoliers dans le public et 60 976 dans le privé.
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S’agissant du nombre d’enseignants, ils sont au total 53 875 du public ou du privé, avec un effectif de 48 859 dans le primaire, soit 26 321 dans le public contre 22 538 dans le privé
Dans le sous-secteur de l’enseignement maternel, ils sont au total 4976 soit 2993 enseignants dans le public et 1983 dans le privé.
Le ratio nombre d’enseignants-nombre de salles de classe, révèle un gap de 2 090 enseignants.
Pour corriger ce gap, certaines sources annoncent que le gouvernement a prévu un plan d’urgence de recrutement d’enseignants. En attendant, on procède à la concrétisation des projets de recrutement progressif d’enseignants sur une période de deux à trois ans pour couvrir toutes les écoles publiques en enseignants qualifiés.