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Désormais placée en tête des intentions de vote, la sénatrice du Massachusetts a subi les attaques de ses rivaux notamment sur son plan de nationalisation du secteur de la santé.
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Le quatrième débat rassemblant douze candidats à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2020 était la première épreuve de taille pour le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, 78 ans, depuis l’attaque cardiaque qui avait entraîné sa brève hospitalisation le 1er octobre.
Sur la scène dressée par la chaîne CNN et le New York Times dans l’Ohio, un Etat autrefois indécis remporté largement par Donald Trump en 2016, le vétéran qui compte dans le trio de tête en termes d’intentions de vote a fait plus que bonne figure pendant un marathon de près de trois heures, aussi passionné qu’avant son accident de santé dès qu’il était question d’inégalités sociales.
Son collègue du New Jersey, Cory Booker, ayant plaisanté sur son soutien à l’usage de la marijuana à des fins médicales, Bernie Sanders a aussitôt précisé avec humour qu’il n’y avait pas eu recours ce soir. Il a répondu aux questions sur son état de santé en donnant rendez-vous à ses supporteurs pour un grand meeting de campagne dans le Queens, à New York, où la benjamine de la gauche américaine, Alexandria Ocasio-Cortez, pourrait lui apporter publiquement son soutien. Bernie Sanders n’entend donc pas renoncer pour l’instant malgré cette sérieuse alerte.
A un peu plus de trois mois des premières consultations prévues dans l’Iowa, le 3 février, les démocrates étaient confrontés à un dilemme devenu familier. Comment donner une indispensable image d’unité pour rassembler les électeurs en novembre 2020 tout en marquant leurs différences ? Donald Trump, comme au cours des premiers débats, leur a fourni la réponse au premier défi.
Front uni contre Donald Trump
Pas une voix n’a manqué sur la scène, mardi, pour soutenir la mise en accusation du président par la Chambre des représentants où les démocrates sont majoritaires.
L’affaire ukrainienne, à l’origine de la procédure, a été déclenchée par une conversation entre le président des Etats-Unis et son homologue Volodymyr Zelensky, le 25 juillet, au cours de laquelle Donald Trump avait demandé à son interlocuteur d’enquêter sur la famille de l’un des candidats démocrates, l’ancien vice-président Joe Biden.
Pas un des adversaires démocrates de ce dernier, non plus, n’a tenté de tirer avantage d’une situation embarrassante : le fils de Joe Biden, Hunter, a en effet siégé au conseil d’administration d’une entreprise gazière alors que son père était aux affaires à Washington. Interrogé, l’ancien vice-président de Barack Obama s’est gardé de reconnaître la moindre entorse à l’éthique, ni la moindre « erreur » de jugement, qu’avait pourtant reconnue son fils, le matin même.
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