L’accident mortel qui a eu lieu le Dimanche 29 janvier dernier a mis sur le tapis l’incapacité de la base des sapeurs-pompiers de Dassa-Zoumè à intervenir promptement pour limiter les dégâts. Or ces soldats du feu sont sans véhicule de secours et d’assistance aux victimes en cas de sinistre.
Selon une enquête publiée par Crystral News, les sapeurs-pompiers de Dassa-Zoumè ne disposent que d’une moto de marque Yamaha pour les interventions.
« Aucun véhicule d’intervention n’est fonctionnel. Que ce soit celui pour aller porter assistance aux accidentés sur la voie publique, ou la fourgonnette pour aller éteindre les incendies. C’est la citerne de ce dernier qui est percé depuis des mois. Du coup, il est immobilisé à côté du véhicule d’intervention sur les lieux d’accidents, lui aussi cloué au pilori car le moteur ne fonctionnant pas depuis des mois. C’est désormais seulement d’une moto de marque Yamaha dont disposent les sapeurs-pompiers de ce centre pour toute intervention. Une dotation il y a un peu plus de 6 mois du ministère de l’intérieur ». Tel est le constat malheureux fait par ce média en ligne.
Et pourtant, Dassa-Zoumè abrite la Compagnie Départementale des Sapeurs-Pompiers des Collines située tout juste en face de la Mairie de ladite commune. Et à moins de 400 mètres des lieux du drame de Dassa. Ses locaux végéteraient dans une obscurité sans pareille au vu et au su de tous. Pire, ce serait les populations qui leur apporteraient des seaux d’eau en cas d’incendie et les aident à acheminer les accidentés à l’hôpital.
Ce constat qui révèle les failles du système de sécurité, de prévention et de lutte contre les sinistres, interpelle donc le gouvernement sur la nécessité de doter les garnisons des sapeurs-pompiers de moyens qu’il faut pour accomplir leur mission. D’autant que des budgets faramineux sont votés chaque année pour le fonctionnement de leur ministère de tutelle, celui de la sécurité publique.
