
Face à la crise sanitaire née de la pandémie de Covid-19 et de ses impacts économiques, le Président Patrice Talon veut mettre en branle un plan Marshall pour venir en aide aux entreprises et personnes vulnérables afin de relancer l’économie nationale.
Ce plan défini en trois axes vise à contenir la pandémie et en limiter les répercussions.
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Il s’agit dans un premier temps d’augmenter les dépenses en santé pour permettre au Bénin non seulement d’être suffisamment équipés dans la riposte contre le coronavirus mais aussi de permettre aux populations d’être à l’abri de toutes probables contaminations. C’est ainsi que depuis quelques jours, le gouvernement ne cesse de réceptionner des lots de masques, de matériels médicaux et pharmaceutiques composés de Chloroquine, d’autres médicaments et des appareils PCR de laboratoire. La dernière décision du gouvernement de mettre à disposition la chloroquine à un prix subventionné de 40 francs CFA auprès de la CAME et cédé sur prescription médicale à 50 francs CFA soit 500 francs CFA la plaquette et l’annonce du dépistage systématique des communautés à risque sont une illustration de la mise en œuvre de la hausse des dépenses en santé.
Le deuxième axe du plan Marshall de Talon concerne l’octroi d’une aide aux couches de la population les plus vulnérables. Et le troisième axe est le soutien ciblé et temporaire de l’Etat aux entreprises affectées. Il s’agit de les accompagner face aux conséquences immédiates de la crise, notamment en sécurisant leur trésorerie, et en les aidant à assurer leur rebond après la crise.
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Ce plan de riposte, estimé à 1,7% du PIB, est conçu pour répondre aux effets négatifs de la crise sanitaire sur l’économie béninoise est. D’autant que d’après le FMI, « la pandémie COVID-19 aura un impact significatif sur les perspectives économiques à court terme du Bénin, entraînant une dégradation de ses comptes extérieurs et budgétaires ». L’institution annonce même « une décélération de la croissance économique en raison des restrictions imposées par le COVID-19 sur l’activité domestique, la baisse substantielle de la demande extérieure et les perturbations du commerce mondial et des chaînes d’approvisionnement »