
La composante 1 du projet SWEDD-Bénin a été évalué pour le compte de la zone sud, du mardi 31 janvier au Vendredi 3 février dans la ville de Bohicon.
Cette rencontre a réuni les directeurs départementaux des enseignants maternel, primaire, secondaire, technique et de la formation professionnelle, les points focaux des ministères sectoriels puis les Ongs partenaires qui sont intervenus sur le Projet Swedd-Bénin.
Après un an de mise en œuvre des activités prévues au Plan de travail annuel 2022 (Pta 2022), l’heure est à l’évaluation. Un exercice auquel les différents acteurs impliqués de la zone Sud ont été conviés à Bohicon.

Selon la Directrice exécutive de l’Ong CPADES, Radegonde Aïhou, représentant ses paires, la mise en œuvre du Projet Swedd-Bénin vise à accélérer la transition démographique et à déclencher le dividende démographique et réduire les inégalités entre les sexes dans la région du sahel.
A sa suite, Mireille Bio Idrissou, la responsable de la composante 1 dudit projet, a manifesté sa fierté à l’endroit de tous ceux qui ont contribué aux résultats élogieux obtenus en 2022 avec un taux d’exécution de 95,87%. Ce qui classe la composante 1.2 au premier rang par rapport aux autres. Des analyses de la responsable de cette composante, 2022 a été une année de réalisation des grandes étapes de la mise en œuvre des sous-projets, d’apprentissage et d’actions en termes de stratégies et de construction d’une synergie forte au regard des acteurs qui gravitent autour des sous-projets.

Elle a été aussi une année de grosses difficultés surmontées et aussi de plaintes compte tenu de la pression qui était exercée sur les uns et les autres. Cependant, tout n’est pas rose car, des défis restent à relever. A en croire Mireille Bio Idrissou, la pression sera maintenue durant le premier trimestre au regard du volume important d’activités à exécuter. « Cela voudra dire qu’il faut planifier les activités de l’an2 mais également rattraper les activités non réalisées l’an écoulé » a précisé la responsable de la composante 1. Ainsi, elle a exhorté les Ongs qui ont une obligation de résultats à passer en revue leurs offres techniques et financières sur la base desquelles elles ont été chacune évaluées et recrutées afin qu’au terme, les résultats escomptés soient atteints.
Pour la Directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance DDASM du Zou, l’importance du projet SWEDD n’est plus à démontrer puisqu’il œuvre à réduire les inégalités sociales et la pauvreté dans le rang des femmes et des filles. Ce qui constitue l’une des priorités du Gouvernement. Malheureusement, constate Sakinatou Gambari Imorou épouse Adégoutè, on enregistre encore dans nos départements des cas d’abandon de classe, de déscolarisation, de grossesses non désirées et toutes formes de violences à l’égard des femmes et des filles. Ainsi, elle a invité les ONGs à dresser le bilan exhaustif qui reflète la réalité de leurs actions sur le terrain au cours de cette séance de vérité. Ce diagnostic permettra, selon elle, d’échanger sur les stratégies de mise en œuvre des recommandations en vue d’inverser la tendance.

Ainsi, durant quatre jours, les participants ont passés au peigne fin les réalisations des ONGs en charge des sous-projets « Autonomisation économique des femmes et des filles » ; « Maintien des filles à l’école » puis « Compétences de vie et santé de la reproduction ». Ils ont également analysé les difficultés rencontrées, défini les approches de solutions et élaboré la feuille de route des activités de 2023.