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Composante 1 du Projet Swedd-Bénin : Quelques acteurs apprécient

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Lors des travaux sur la composante 1 du Projet Swedd-Bénin, les différents participants, animateurs d’ONGs et responsable se prononcent sur l’importance dudit projet.

Mireille Bio Idrissou sur la composante 1 du Projet Swedd-Bénin : «…de très belles perspectives s’annoncent pour 2023 »

Mireille Bio Idrissou, Responsable de la composante une du projet Swedd-Bénin

Quelle appréciation faites-vous du bilan de l’an 1 de mise en œuvre  de la composante 1 du projet SWEDD-Bénin ?

Je pense que c’est un atelier capital dans la mesure où les ONGs de mise en œuvre qui ont été recrutées pour conduire les différents sous-projets de cette composante ont bouclé un an d’activités. Il était donc de bon ton qu’on marque une pause pour  s’autoévaluer.  Faire le point des réalisations, le point des activités non réalisées et surtout les leçons tirées du passé. Avec les différents  acteurs qui ont  participé aux  deux premiers jours de travaux, nous avons eu l’essentiel de ce que nous recherchons à savoir les échanges autour des expériences vécues, l’appréciation des prestations, de la collaboration et surtout  de la synergie d’actions entre les différents acteurs sur le terrain. Pour cela, mes impressions sont des plus bonnes. Je suis satisfaite de l’élan que prend les échanges qui nous conduisent à de très belles perspectives pour 2023.

Quelles sont ces perspectives ?

Que  les ONGs comprennent que 2023 est une année de grands défis et que leur mission axée sur un contrat signé avec la Banque mondiale devrait durer deux années. C’est un grand défi parce qu’il faut  cumuler les activités non réalisées au cours de l’an un avec les activités à réaliser au cours de l’an2, pouvoir les réaliser et rassurer le bailleur de ce que les performances des ONGs ne sont pas à mettre en doute. Du coup le premier trimestre de l’année 2023 sera  vraiment charnière pour les ONGs.

Parlez-nous des difficultés rencontrées?

Les difficultés varient d’un sous projet à l’autre. Lorsque nous prenons le sous projet compétences de vie et santé  reproductive  piloté par l’Ong Cpades, qui s’implémente à travers des espaces sûrs,  la première difficulté c’est la rétention des filles que nous encadrons  au niveau  de ces  espaces sûrs. Les  parents qui ne comprennent souvent pas   l’objectif recherché dans l’encadrement de ces filles qui n’est rien d’autre que le changement de comportements à travers la prise de conscience de toutes les valeurs qui sont en elles les  démobilisent. Or, il faut pourvoir retenir ces filles parce que le changement de comportement est un long processus. Ce  n’est pas tout de suite perceptible. Par rapport au sous projet maintien des filles à l’école exécuté par Educo-Bénin, la difficulté réside au niveau du suivi des filles au regard du volume d’enfants qui reçoit les kits scolaires. Nous  en avons 30.000 au plan national pour une vingtaine d’animateurs par région. Ce n’est pas facile de pouvoir réaliser au moins trois descentes sur le terrain pour voir chacune des filles, faire le suivi scolaire, des visites à domicile, négocier le calendrier domestique des enfants pour assurer leur maintien. A ce niveau nous avons également demandé aux ONGs de s’appuyer sur les points focaux suivi- évaluateurs, les volontaires des Nations unies de l’UNFPA qui est une structure partenaire du projet SWEDD-Bénin.

Pour ce qui est autonomisation conduite par Plan international Bénin,  c’est beaucoup plus l’installation des filles. La   Banque mondiale dans sa politique, lorsqu’on forme les filles pour qu’elles puissent capturer les opportunités économiques, il faut forcément les équiper et les doter d’un fonds de démarrage pour qu’elles puissent démarrer pour s’autonomiser plus tard. A ce niveau le défi est de les former, d’évaluer leur capacité au démarrage et en même temps avoir la possibilité de les installer. Lorsque nous jetons un regard sur les domaines dans lesquels  elles ont été formées, il y a des domaines où les équipements pour leur installation coûtent chers. Par exemple, les panneaux solaires,  l’équipement peut aller jusqu’à 800.000F si nous voulons installer l’enfant. Ce n’est pas simple. Nous sommes en train de réfléchir sur la possibilité de les mettre en réseau pour les faire travailler en association de filles formées.

Partagez avec nous vos recommandations et conseils ?

Nous allons leur demander une planification assez objective qui partira d’abord de la priorisation des activités phares, c’est-à-dire celles en lien avec les indicateurs à travers lesquels elles seront évaluées. La deuxième chose, c’est de pouvoir mûrir des stratégies en impliquant les acteurs des services déconcentrés de l’Etat pour  commencer par préparer la pérennisation.  Au cas où le financement devrait partir et les ONGs devraient se retirer du terrain que ces gens puissent continuer la mise en œuvre de ces activités là. Donc, l’accent doit être vraiment mis sur l’inclusion des autres acteurs sur le terrain, l’inclusion de la communauté également qui doit pouvoir adhérer à la stratégie d’intervention du projet SWEDD-Bénin pour une belle durabilité.

Jaurès Akingbé, Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance de l’Ouémé Plateau

Jaurès Akingbé, Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance de l’Ouémé Plateau

«Les lignes ont bougé sur le terrain » Les sous-projets de la composante 1.2 du projet SWEDD-Bénin sont entrés dans leur phase opérationnelle sur le terrain depuis janvier 2022. 12 mois après, il est normal de s’arrêter pour faire le bilan. C’est ce qui nous réunit actuellement à Bohicon et chaque Ong de mise en œuvre notamment celles qui sont investir de conduire les interventions au niveau des trois sous- projets ont eu à présenter la synthèse des réalisations durant les douze derniers mois. De façon globale, lorsqu’on apprécie le taux d’exécution physique, on peut constater que des efforts assez louables ont été consentis par les différentes ONGs à travers les interventions qui sont sensées impacter les cibles sur le terrain. Globalement les lignes ont bougé sur le terrain même si par endroits il y a encore des activités planifiées qui n’ont pu être réalisées pour diverses raisons. C’est à l’actif tant des ONGs de mise en œuvre que des différentes structures impliquées telles que les structures déconcentrées de l’Etat qui ont également apporté leurs contributions dans la réalisation des activités planifiées à l’agenda desdites ONGs. Les fruits sont en train de tenir la promesse des fleurs. Il faut forcément à travers ce bilan consolider les acquis. Tout ce qui a été fait du bien doit pouvoir être capitalisé.

On doit aussi apprendre des erreurs, des insuffisances du passé pour pouvoir mieux rebondir au cours de 2023 qui est en train d’être amorcé. Chacun des acteurs au travers les débats assez riches prennent la mesure de l’enjeu des défis qui restent à relever par rapport au gap des interventions qui n’ont pas pu être encore menées pour que le tir puisse être corrigé et permettre l’atteinte des résultats du projet à la fin . Je leur dire de redoubler d’ardeur sur le terrain, de renforcer la synergie d’actions entre elles et entre les acteurs étatiques dans la mesure où, ils sont appelés à prendre la relève, à assurer la pérennisation lorsque les partenaires vont se retirer. Donc, c’est important que le travail puisse se faire la main dans la main en toute et bonne intelligence pour favoriser la sauvegarde des acquis au-delà donc du terme de la mise en œuvre de ce projet.

Mireille HOUNGBO épouse AMOUH, Cheffe Projet SWEDD- Bénin à Plan international Bénin : «Nous restons engagées ensemble avec tous les acteurs impliqués… »

Mireille HOUNGBO épouse AMOUH, Cheffe Projet SWEDD Bénin à Plan international Bénin

Plan International Bénin pour le compte du projet SWEDD-Bénin, assure la mise en œuvre des sous projets « Autonomisation des Filles et des Femmes et » qui couvre la zone Nord et la zone Sud avec ses ONGs du consortium. Actuellement nous sommes dans un atelier bilan pour évaluer les progrès réalisés au cours de la première année de mise en œuvre du sous projet de la Zone Sud qui a pris fin le 31 janvier dernier. Cet atelier a réuni les principaux acteurs, qui ont été impliqués dans la mise en œuvre de toutes les activités.

Il s’agit notamment pour ce qui concerne le sous projet « Autonomisation des femmes et des filles », les directions départementales des affaires sociales et de la microfinance, des directeurs départementaux des enseignements maternel, primaire, des directeurs départementaux des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle, les points focaux des ministères sectoriels qui ont collaboré avec nous dans le cadre de la mise en œuvre de ce sous-projet. De façon globale pour les réalisations physiques de la première année, en ce qui concerne notre sous projet, nous sommes à 87% et à un taux de consommation financière de 68%. A travers les présentations, les travaux de groupes qui sont en cours, nous sommes en train de travailler pour planifier les actions à mettre en œuvre en 2023. SWEDD est un projet de deux ans qui prend fin en janvier 2024. C’est vrai, tout n’a pas été rose. Il y a eu des difficultés et des approches de solutions ont été proposées avec des actions de recommandations formulées.

Au cours de l’an 2, il s’agira pour nous de faire valider notre plan de travail annuel qui est déjà en cours d’élaboration. Suite à cela, les activités vont démarrer vers la fin du mois de février. La principale difficulté quant au volet autonomisation des filles et des femmes, est la non disponibilité de la liste nécessaire pour disposer des 1200 filles ayant décroché à former pour les deux zones. Les échanges sont en cours afin que cette liste soit rendue disponible par l’Unité de Gestion du Projet via le Ministère des Enseignements Secondaires, Technique et de la formation Professionnelle. Pour la zone Sud par exemple, nous avons à mettre en formation professionnelle 700 filles. Mais 354 filles sont déjà inscrites dans les centres de formation professionnelle.L’autre difficulté concerne la mise en stage professionnel où les filles à la fin de leur stage doivent être suivies pour la recherche de l’emploi.

Sur les 663 filles en stage sur 700 prévues, seules 7 ont trouvé d’emploi. Donc un grand travail reste à faire à ce niveau.Mais nous restons engagées ensemble avec tous les acteurs impliqués afin que les objectifs soient atteints, car le projet SWEDD-Bénin ne cible que les filles vulnérables qui ont véritablement besoin de ces appuis.

Parfait Kokou Gbasso, participant à l’atelier bilan : «Les participants ne sont pas venus en tourisme »

Parfait Kokou Gbasso, participant

Mes observations sont bonnes par rapport à la qualité des invités et le sérieux qui caractérise les travaux. Les participants, pour la plupart sont des gens responsables qui ne sont pas venus en tourisme. Lors des débats nous avons évalué les recommandations de Kétou qui a permis d’ajuster ce qui peut encore l’être avant de formuler de nouvelles.

La deuxième phase des sous-projets qui débute cette année donne un cachet spécial aux bailleurs de fonds. Il est nécessaire qu’on s’attèle à prendre le travail au sérieux. On doit donc corriger beaucoup de choses par rapport au passé afin que les résultats envisagés soient atteints au terme du projet. Je pense que les recommandations qui ont été faites ne seront pas rangées. Des différents acteurs impliqués, chacun s’attèle pour pouvoir effectivement travailler comme cela se doit.

Des questions de compréhension, des approches de solutions, le présidium intervient de temps à autre pour canaliser les débats. C’est bon pour le moral. Si tout est mise en application, je crois que la phase2 connaîtra plus de succès que la première phase. Tout va bien et tout le monde s’attèle. C’est un bilan exhaustif qui promet un lendemain meilleur.

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