Le conseil des ministres de ce Mercredi 1er avril a décidé de la création d’un Haut commissariat à la Prévention de la Corruption au Bénin, en remplacement de l’Autorité nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC).
Faisant le constat que les résultats de l’Institution depuis son installation, le 15 mai 2013, restent mitigés au regard des moyens importants qui lui sont alloués par l’Etat pour son fonctionnement, le gouvernement a décidé de transmettre à l’Assemblée nationale, un projet de loi portant création, organisation et fonctionnement du Haut Commissariat à la Prévention de la Corruption en République du Bénin. Lequel prévoit donc en remplacement de I’ANLC, la création d’un Haut Commissariat à la Prévention de la Corruption qui se concentrera sur des missions de prévention et de dénonciation, dans un format qui en privilégie l’efficacité.
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À en croire le compte rendu du Conseil des Ministres, cette restructuration découle aussi de l’option de confier désormais cette mission à une personnalité de grande réputation morale et professionnelle. D’autant que la promotion de la bonne gouvernance engagée par le Gouvernement nécessite, pour davantage d’impact, un renforcement du cadre institutionnel qui la sous-tend, dans le sens d’une meilleure complémentarité entre les organes qui y contribuent.
Cest donc une ambition qui répond à la nouvelle dynamique que développent la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET), la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) et la Brigade économique et financière (BEF).