A compter du 1er avril 2024, l’exportation de noix brutes de cajou sera interdite en République du Bénin.
Telle est disposé l’article 5 du décret n°2022-214 du 30 mars 2022 portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation et d’exportation 2021-2022 des noix de cajou.
A en croire ce décret, l’interdiction d’exportation de noix brutes de cajou à compter du 1er avril 2024 afin de favoriser la transformation locale.
Cette décision, pour le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, devra permettre à l’Etat béninois de «faciliter l’installation d’au moins 20.000 hectares de nouvelles plantations à partir des plants performants d’anacardiers produits par des pépiniéristes professionnels et de réhabiliter plus de 70.000 hectares d’anciennes plantations pour augmenter le potentiel de production». Toutes choses qui, pour la ministre de l’Industrie et du commerce, Shadiya Assouman vont permettre « d’atteindre 110.000 tonnes de capacité de consommation des noix de cajou à travers l’ installation des unités dans la zone économique spéciale de Glo-Djigbé».
L’article 6 dudit décret de préciser que « les infractions aux dispositions du présent décret sont punies des peines prévues par les lois n°90-05 du 15 mai 1995 fixant les conditions d’exercice des activités du commerce en République du Bénin,n°2007-21 du 16 octobre 2007 portant protection du consommateur en République du Bénin et n°2016-24 portant organisation de la concurrence en République du Bénin».