
Le conseil des ministres de ce mercredi 29 mars a procédé à l’adoption de la stratégie nationale d’inclusion financière.
Selon le conseil des ministres, cette stratégie nationale d’inclusion financière vise à corriger les défaillances du marché et à éliminer les barrières non marchandes freinant l’accès aux services financiers.
Elaborée pour la période 2023-2027, elle constitue une réponse du Gouvernement pour prendre en compte la population exclue du système financier formel. Avec cette stratégie, le gouvernement entend donc réduire davantage le niveau de la pauvreté et de la vulnérabilité, conformément aux orientations de son deuxième Programme d’Action relatives à l’accélération de la croissance économique et sociale.
Sachant que la vision de la Stratégie est qu’à l’horizon 2027 : « les populations bénéficient d’une éducation financière et ont un accès sécurisé aux produits et services financiers adaptés, dans un cadre légal et réglementaire adéquat », le gouvernement a décidé de la décliner en trois orientations stratégiques et en trois programmes relatifs :
- Le renforcement du cadre institutionnel, légal et réglementaire ;
- Le développement et l’amélioration de l’offre des produits et services financiers ; et
- La promotion de l’éducation financière.
La mise en œuvre du plan d’actions, dont le financement sera assuré aussi bien par le Budget national que par des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), est porté subséquemment par les structures de l’administration publique, les structures du secteur privé ainsi que les PTF et des institutions sous-régionales.
Un dispositif de coordination, de suivi et d’évaluation de la Stratégie est mis en place et les ministres concernés veilleront à sa bonne exécution renseigne le communiqué du conseil des ministres.
Pour rappel, pour le compte du classement 2020 de l’inclusion financière, le Bénin est leader régional avec un indice établi à 0,647 en 2020. Il est suivi par la Côte d’Ivoire (0,606), le Burkina (0,590), le Sénégal (0,587) et le Togo (0,564).