
On en sait un peu plus sur les attaques dites terroristes qui ont eu lieu ces derniers jours, non loin du Parc W.
Selon le point fait par le Haut commandement militaire au Conseil extraordinaire des ministres de ce jeudi 10 février, il ressort que la portion de terre dénommée « Point triple », zone frontalière entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger ; que doivent prendre en charge les trois pays est considérée depuis peu comme critique en raison des actions terroristes observées.
« Cet espace qui jusqu’alors n’a pas encore fait l’objet d’une action conjuguée des trois pays concernés, est également un repaire de braconniers. C’est en allant débusquer ceux-ci, le 8 février 2022 qu’une patrouille de garde forestiers d’African Parks Network (APN) est tombée sur un engin explosif improvisé ainsi qu’une deuxième patrouille dans les mêmes circonstances, faisant au total huit (8) morts (1 agent civil d’APN, 5 gardes forestiers ainsi que leur instructeur français, 1 agent des Forces Armées béninoises) et 12 blessés » renseigne le relevé dudit conseil.
Même sort subi, ce jeudi 10 février, par une patrouille de reconnaissance. Le bilan fait état d’une nouvelle victime civile, agent de APN, et portant ainsi le nombre d’engins explosés par mines artisanales à 3.
Face à cette recrudescence, le conseil des ministres rassure que la stratégie pour garantir la sécurité sur tout le territoire national suit son cours et s’intensifiera avec la réception prochaine des nouveaux équipements de pointe commandé.