Plus de 8.000 congressistes de la mouvance présidentielle ont porté ce samedi sur les fonts baptismaux, le tout premier bloc de la mouvance présidentielle. Sa dénomination, l’Union Progressiste.
La marche vers la révolution du système partisan a été enclenchée ce samedi par les plus grosses cylindrées de la politique béninoise. Venus de toutes les contrées du Bénin, militants, sympathisants, acteurs politiques, leaders politiques de la mouvance présidentielle fédèrent désormais leurs actions, idées pour de grandes victoires en perspectives.
Selon le président du comité d’organisation, Séraphin Agbahoungbata, c’est un travail de longue haleine, de plusieurs mois, qui a réuni, des hommes et des femmes soucieux de parvenir à concrétiser un rêve. Et c’est désormais chose faite. Le signal est donné pour ratisser large aux prochaines échéances électorales.
La charge est revenue à l’honorable Orden Alladatin de présenter les attributs du nouveau parti. « Le parti est dénommé ‘’Union progressiste’’ en remplacement du bloc progressiste qui était une dénomination provisoire ». L’Union progressiste, selon lui, se veut un parti de synthèse, engagé pour la transformation sociale, la réduction des inégalités, la justice et la solidarité. Son logo est constitué d’un baobab dans un cercle ensoleillé de couleur jaune. Ce qui signifie que les actions du parti vont s’inscrire dans la durée et s’enraciner aussi fortement que les racines de l’arbre qu’il incarne et dont la durée de vie dépasse des siècles. Le choix du soleil, selon Orden Alladatin, pour dire que rien ne peut se faire sans la lumière naturelle qui est très utile pour illuminer même les zones d’ombre les plus cachées.
L’appel solennel a été donné par Bruno Amoussou qui, de par son expérience politique, a dépeint l’évolution de l’univers politique béninois. Pour le renard de Djakotomey, les défis sont grands et la mise sur pied de cette union est le signe d’une prise de conscience des responsabilités de la classe politique. Car la survie des nombreuses réalisations du gouvernement ne peut être garantie si les forces sociales ne peuvent vivre ensemble a-t-il précisé avant de relever la nécessité de taire les égos et faire front ensemble pour le développement du pays.
Il faut noter la présence de tous les leaders politiques affidés au pouvoir, notamment du représentant du second bloc en gestation provisoirement dénommé bloc républicain, Abdoulaye Bio Tchané.