L’ancien président Nicéphore Soglo était attendu ce mardi devant la Cour Constitutionnelle pour répondre à un recours portant sur « Manipulation contre le peuple béninois pour la fermeture des frontières terrestres nigérianes et complicité et sabotage de la crédibilité des élections législatives » déposé par Alain Diogo, le requérant. Mais il était absent pour répondre à ce recours.
Pour se justifier, l’ancien chef de l’Etat dit trouver « totalement ubuesque et ridicule » sa convocation. Des propos tenus alors qu’il avait été contacté par le Journal, « Matin Libre ».
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« Quelles sont ces plaisanteries-là? C’est de très mauvais goût (…). Moi je n’ai pas l’habitude de perdre mon temps dans des histoires sans importance. On est surpris en 2020 de voir des choses du genre. Quand j’ai reçu le document, j’ai cru que c’est une blague. Ça n’a pas de sens d’autant plus que le président de la Cour constitutionnelle est venu aux obsèques de mon petit frère pour représenter le chef de l’Etat et lui-même. C’est ahurissant! Enfin, rien ne m’étonne plus sur ce pays », s’est désolé Nicéphore Soglo.
Néanmoins, il se dit totalement serein. « ….Je n’ai pas jugé utile de me déplacer parce que ça ne tient pas la route. C’est une véritable provocation », aurait-il conclut